Jimmy H. Evans { Terminée

C’était un Samedi soir, au moment même ou la pluie caressait ses joues. Ce jour là, c’était son dernière jour, ici à Londres, et il n’en avait pas profité au contraire. Aujourd’hui, il avait décidé de prendre ses distances avec celle qui l’avait mit au monde ; bien qu’elle ai assez déjà souffert, il ne lui pardonnerait jamais. Au fond de lui son cœur se fissurait, comme quoi il n’y avait pas d’âge pour être détruit de cette manière. Le regard vide, et le teint aux allures pâles, comme si la froideur de son être ressortait sous sa peau douce. Assis sur ce banc, que la pluie continuait inlassablement de laver, ses cheveux trempés comme s’il sortait d’une douche, oh si vous saviez à quel point ça bouillonne à l’intérieur de lui, oh si vous saviez ce qu’il y a derrière cet amas de mystére. Un besoin d’évasion, bien plus qu’une oppression, aujourd’hui, ce soir, dans quelques heures, ce sera le départ, celui de toute une vie, celui dont il a réffléchit depuis plus de trois mois, le vrai, l’unique. Il se souvenait parfaitement des rires de sa sœur, qui lui sont restés, malgré le temps. Il n’avait pas oublié non plus la dispute entre ses deux parents ce soir là, si quand sa mère se faisait frapper. Il ne disait rien à personne, mais retenait tout, dans les moindre détails. La douleur imprégnait désormais ses mains, ses lèvres glacés, le froid emparait désormais ses jambes, engourdies, de ne pas avoir bouger pendant plus de deux heures. Il avait prit une décision, ce serait là dernière, il se l’était promis, la dernière qui ferait mal, qui fera hurler son cœur de douleur, comme sa sœur avait bien pu hurler ce soir là. Et oui, ça fais mal, bienvenue sur terre. Il hochait la tête, afin de se débarrasser du surplus d’eau qui dégoulinait de sa tête. Son téléphone vibrait à l’intérieur de son manteau. Mais il s’y refusait, il n’allait pas décrocher, il jeta même ce dernier à l’intérieur du petite poubelle, ainsi elle ne le recontacterais plus. Elle qui l’avait tant fais souffrir. Ce n’était pas son fils, c’était son psy, il était là, il l’écoutait dire tout ce qu’elle ressentait, chaque soir. Il voyait seulement la douleur et la jamais vu un seul instant le bonheur, sauf plus jeune. Elle était sa mère et pourtant c’était lui qui subissait les bêtises de son père. Ce n’est pas ce que doit faire un enfant. Désormais devenue grand, il est temps pour lui de partir et de se détacher du passer, du passer, qui fait mal, comme tout d’ailleurs. Adieu.