Cloé P. Dixtie | Cendrillon... son prince charmant.

« Cause you’re hot then you’re cold, you’re yes then you’re no, you’re in and you’re out, you’re up and you’re down, you’re wrong when it’s right... » C’est en ce beau matin de printemps; que Abby chantait à tue tête les paroles de Katty Perry. Ce n’est pas que cette musique lui plaisait, mais quand elle l’écoutait, elle avait tout simplement envie de se mettre à danser ” crazy-ment ”, et d’ailleurs, elle ne se gênait pas pour le faire. Naméo ! Abby s’était levée à 9heures aujourd’hui. Elle n’avait pas fait sa fainéante, sachant que d’habitude, elle ne se levait pas avant 10heures voire 11heures. Mais hier, elle n’avait pas abusé, ni d’alcool, ni de soul, ni de sexe, ni de rock. Ni de rien. Elle avait fait sa gentille petite fille, qui était au lit, à 23heures, et qui à même lu avant de s’endormir. « Les hommes avec les femmes ». C’était un magazine féminin ; qui parlait du comment et pourquoi les hommes devaient être avec les femmes. Owii c’était bien drôle, c’est pour ça que ça intéressé la jeune femme, même si les manières des hommes, elle les connaît, et leur fait gentiment remarqué, à chaque fois, qu’ils font quelque chose de travers. Son magasine, posé sur sa table de chevet, où y était tout un tas d’objet : une paire de lunette – comme ci ça allait lui servir la nuit, un livre de Maupassant – dont elle n’en a jamais lu le titre. Des mouchoirs en papier, un verre de vodka avec la bouteille à côté – le verre est donc inutile, et puis des tas de rouges à lèvre. Dans le tiroir du dessous ; des choses plus personnelle. *sbaf. Abby n’était pas fan d’écouter la radio – il faut dire, qu’elle est plutôt difficile au niveau goût pour la musique, et c’est rare qu’elle tombe sur une chanson qui lui plaise. Cependant, aujourd’hui, en passant devant son post radio, elle avait appuyé sur « on » simplement pour se sentir moins seule. La chose qui devait arriver arriva – forcément. La radio annonça les chansons qui allaient précéder Katty Perry, et il n’y en avait pas une seule qu’Abby pouvait tolérer. Des chansons absurdes comme celle d’Alizé, ou encore de Milène Farmer, elle en avait assez. « Putain mais t’as vraiment pas mieux dans tes CDs ? J’aurais préféré du Edit Piaf t’en qu’à faire… » Sur la même lancé, elle éteignit sa chaîne, et fit une mine désespérée.

Qu’allait-elle faire aujourd’hui ? Le ménage ? Non pas question, d’ailleurs, elle allait devoir engager une femme de ménage, si ces colocataires ne voulaient pas ranger la chambre, car elle risquerait de criser dans peu de temps à force de voir du linge partout, et des brins de poussières sur la télévision.. Elle n’avait pas tellement envie de sortir draguer le premier passant dans la rue non plus. Fallait pas s’inquiéter, elle allait bien trouver l’occupation, en attendant, elle s’installa dans son canapé en cuire noire, et commença à manger sa pomme golden – ces préférés. Abby était en coloc’ avec trois autres filles. Bon on ne peut pas dire qu’elle les appréciait beaucoup, mais en même temps, elle ne les avait croisées que deux fois seulement. « Gaspard, dégages tes grosses pattes de mon corps, si tu veux pas te prendre deux baignes dans ta gueule pourrie !! » Oui, une de ces coloc’, avait un fichu caniche. Okay il n’avait pas de grosses pattes ; mais Abby n’a jamais pu blairer les caniches, surtout blanc – enfin, tous les chiens en générale, surtout ceux qui vienne lui lécher la figure, sans même qu’elle l’a appelé ! « Fichu chien de merde, t’es crasseux comme un vieux saucisson, va te refoutre dans ta niche » Valait mieux pour le chien de se barrer d’ici, car se faire virer par Abby, aurait pu être catastrophique voire tragique pour le chien. C’est vrai quoi, on ne vient pas lui lyncher le visage, surtout par un pauvre chien blanc, qui pu de la gueule autant que le roquefort. Le chien compris – oui ce n’est pas si con que ça finalement, et il partit se poser dans la cuisine. Abby alluma la télévision, elle n’avait que ça à faire, à moins qu’elle se décide à aller en cours ?! Ca ce n’est pas encore sur… et puis le temps qu’elle décide, les cours seront finis !!

Qu’es-ce qui pouvait la sauver de l’ennui, juste à cette minute précise, à ce lieu précis, en ce jour sii précis. Brianna. Yes Brianna quoi. Comme le destin peu bien faire les choses parfois. Au moment où elle prit son portable – pour justement s’étonner que celle-ci ne lui ai pas encore dit de bouger son cul et de se ramené au bar ; elle remarqua, qu’elle venait de recevoir un SMS de celle-ci. Oh qu’elle l’aimait sa salope. Même quand elle espère que son cul est assez disposé. Elle va lui faire voir si son cul est assez disposé 
Quasi sur elle serait en retard. Y’a plusieurs raison à ça, la plus évidente ; est la suivante : Abby est avachie dans son canapé, entrain de finir sa pomme – je dirais même qu’elle est presque entrain de bouffer le grignon – et qu’elle est toujours en short de nuit, avec un T-shirt pour homme. Ensuite deuxième raison : elle était en panne de voiture… et ça faisait 6fois qu’elle appelait un taxi, mais ça ne répondait, pas, elle aura besoin donc de 15min supplémentaire pour y aller à pied. Et troisième raison ; elle n’avait pas envie d’être à l’heure, car elle adooooooore quand Brianna lui fait une réflexion. (a) Elle monta dans sa chambre – suite pour Abby – et y sortie une tenue toute simple. Un short en jeans, complètement déchiré de tous les côtés, et prit un T-shirt à manche courte blanc, où était dessiné, une tête avec des rolling stone dessus en noir, et en rouge, écrit « Rolling Stone ». Un haut favori de mademoiselle, pour aller trainer avec Brianna – sa double – et bouffer des glaces, avec un verre de vodka. Avant de partir elle lui envoya un texto… histoire… de rien.

Chériiiiiiiie prépare les vodkas j’arrive. (aa)
Au fait, mon petit cul, parfaitement disposé,
t’emmerdes, et t’encules à la fois.
Je t’aime salope xx


Elle envoya le message, le mit dans son sac rouge prada, et alla dans la salle de bain, vérifié son maquillage, et sa coiffure. Le maquillage de la veille fera l’affaire, un brin de rouge à lèvre – plus particulièrement du gloss – fera l’affaire. Ses cheveux, étaient bouclés, détachés, et retombaient parfaitement sur ses épaules. Elle arriva au bar, et aperçut au loin Brianna « Bougez, allez, allez, je veux embraaaasser la fille là bas, qui est entrain de se bourrer la gueule avec son coca !! » C’était l’entrée d’Abby dans le bar. Tout le monde la fixa « ben quoi y’a un problème ? » Tout le monde sait que Abby a complètement perdu une case – assurément la case de la sagesse. Elle sauta au coup de cette dernière, et s’assit en face. « Oh t’es enceinte ? Oh non dis moi pas ça, c’est qui le père ? Tu ne le connais pas ? Oh tu me diras, c’est peut-être mieux comme ça. Tu le sais depuis quand ??! » Vive le scoop. Nan enfaîte, c’est que Brianna, est entrain de boire du coca, or pour Abby, qui ne boit pas d’alcool – surtout Brianna – est enceinte. « T’as intérêt à trouver une bonne excuse pour ton coca devant toi ! »